Lettres à Nour de Rachid Benzine

Il nous faut créer des ponts et pas des murs. On ne se sécurise pas dans une forteresse : on y meurt assiégé. (…) Le seul destin d’un mur, c’est l’effondrement. De lui-même et de tout ce qu’il était censé préserver. La culture est un pont. Elle permet, par le partage d’émotions, de franchir les frontières symboliques et physiques, de dire combien nous sommes profondément les « mêmes » dans notre humanité. (…) L’imaginaire, les arts, la littérature, la musique, la poésie, l’humour… tout cela nourrit l’amour pour l’humain et le doute, ce doute qui éloigne des certitudes qui mangent les humains.